Cherchez le "dénominateur commun" |
J’ai recensé plus de 130 choses possibles à dire ou à faire que d’autres proches, dans la même situation que vous, ont aimé offrir à des parents endeuillés.
Que ce soit à travers un soutien logistique, émotionnel, symbolique ou même spirituel, il y a – j’en suis convaincue pour l’avoir entendu tant de fois – un dénominateur commun entre les ressources ou «talents» de l’entourage (vous) et les besoins des parents endeuillés. Par exemple ;
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Concentrez-vous sur ce que vous aimez offrir |
C’est important que vous trouviez des choses à faire qui soient agréables pour vous. Cela ne servirait à rien de vous sacrifier, de faire les choses à contrecoeur, par culpabilité ou même par obligation morale. Les parents le sentiraient certainement.
« La seule façon de prendre soin durablement et adéquatement de qui que ce soit, c’est d’en retirer un profond plaisir et de ressentir un grand bien-être dans chaque chose accomplie pour cette personne. » Les 130 gestes possibles sont expliqués en détail dans le livre, et sont émaillés de témoignages réels.
Voici aussi quelques pistes pour vous aider à identifier les gestes que vous pourriez faire avec plaisir : |
SI VOUS AIMEZ OFFRIR DES CADEAUX :
Les parents seront peut-être touchés de recevoir un bouquet de fleurs à l’hôpital, un bijou avec le prénom de leur enfant, un livre sur le deuil périnatal, un soin pour la maman, etc. SI VOUS AIMEZ RENDRE SERVICE : Les parents auront peut-être besoin, certains jours, que quelqu’un fasse les courses pour eux, leur dépose un bon repas dans le frigidaire, range leur appartement, ou conduise leurs aînés aux différentes activités extra-scolaires. La maman sera peut-être soulagée que vous l’accompagniez à ses rendez-vous médicaux ou que vous l’attendiez dans la voiture. SI VOUS ÊTES CONNU-E POUR VOTRE DIPLOMATIE : Vous pourriez annoncer la nouvelle à l’entourage ou faire « barrage » si les parents se sentent trop sollicités par les visites. Vous pourriez les aider dans les discussions avec les pompes funèbres (parfois, les parents n’ont pas la présence d’esprit de poser certaines questions ou ont du mal à retenir tout ce qui leur est proposé). Vous pourriez les aider à rédiger un mail pour annoncer la nouvelle aux collègues ou s’ils vous demandent conseil, à mettre des limites saines quand l’attitude de certaines personnes les blesse. SI VOUS AVEZ DES APTITUDES CRÉATIVES : Vous pourriez composer une musique pour le bébé que les parents passeront aux funérailles ou qu’ils écouteront autant de fois qu’ils le souhaiteront dans leur vie. Vous pourriez faire de belles photos ou une peinture de leur bébé qu’ils déposeront dans leur salon, une sculpture qu’ils installeront dans leur jardin pour honorer son souvenir, une calligraphie, un poème, une couverture en patchwork pour qu’ils puissent s’emmitoufler dedans quand ils auront besoin de douceur et de réconfort. |
SI VOUS AIMEZ TRAVAILLER DE VOS MAINS :
Peut-être auriez vous envie de tricoter un petit bonnet pour la naissance du bébé pour qu’il ait un vêtement à sa taille, ou seriez-vous prêt·e à vous occuper du jardin des parents pour qu’ils ne doivent pas s’en soucier, ou encore à offrir vos bras le jour où ils voudront démonter les meubles de la chambre de leur bébé. SI VOUS ÊTES CONFORTABLE AU NIVEAU FINANCIER EN CE MOMENT : Vous pourriez aider les parents à payer les frais souvent élevés des funérailles, à prolonger un peu leur congé, à partir en voyage pour prendre l’air un week-end, vous pourriez leur offrir une place de concert pour souffler un peu ou un stage de développement personnel sur la résilience, par exemple, si c’est de cela qu’ils ont besoin en ce moment. SI VOUS AVEZ UN CARNET D'ADRESSES FOURNI : Peut-être contient-il les coordonnées d’un excellent thérapeute, d’une doula qui pourra les accompagner dans leur parcours de deuil, d’un groupe de parole ou d’une association de parents orphelins, d’un ou d’une masseuse qui pourra apaiser les tensions physiques accumulées, d’un·e journaliste qui voudra faire un article sur le deuil périnatal si les parents ont envie d’en parler publiquement, d’un conseiller fiscal pour toutes les questions administratives (c’est rarement confortable de poser ces questions au téléphone à des inconnus). SI VOUS AVEZ TOUT SIMPLEMENT DU TEMPS : Vous êtes peut-être à la retraite, en vacances ou vous ne travaillez pas en ce moment et vous pourriez rendre visite aux parents quelques heures, de temps en temps, pour être simplement là, sans rien faire de spécial. Juste lire un journal dans un coin du salon si les parents n’ont pas envie de parler. Pour eux, savoir que vous êtes là et qu’ils ne sont pas seuls, c’est peut-être déjà énorme. |
30 phrases
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Les proches sont souvent embarrassés quand un bébé décède : quoi dire, comment aborder la situation ? C'est peut-être votre cas aussi. Alors j'ai demandé à de nombreux parents endeuillés ce qu'ils avaient – ou auraient – aimé entendre de la part de leurs proches.
Voici une trentaine de phrases : des mots tout simples qui peuvent faire toute la différence pour des parents endeuillés. Certaines phrases pourront être d'un grand réconfort pour certains ou, au contraire, inappropriées pour d'autres. Il n'y a pas de formule magique, laissez-vous guider par votre coeur et écoutez la réaction des parents... |
Comment entamer la conversation ? |
L’idée de contacter les parents peut paraître inconfortable pour certains proches. Et en même temps, il n’est peut-être pas nécessaire de beaucoup parler.
Les parents disent souvent qu'ils ont plus besoin de parler (eux-mêmes) que de vous entendre leur dire des choses... Cela dit, pour entamer la conversation, peut-être pourriez-vous commencer par :
Et puis faites une pause. Car les parents ont rarement besoin que l’entourage remplisse les blancs. La suite viendra naturellement. Si vous pouvez tenter d’être juste là et d’accueillir la parole ou les émotions des parents, cela sera probablement encore plus précieux que quelques mots bien trouvés. |
« Utilisez le minimum de mots nécessaires pour entamer un dialogue. Méfiez-vous des monologues ; veillez à ne pas essayer de vendre des idées. Entretenez un dialogue et laissez l’autre personne vous orienter vers ce qu’elle a besoin d’entendre. »
– Marshall Rosenberg, fondateur de la Communication NonViolente
8 conseils
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Vous êtes enceinte (ou avez récemment accouché) et vous ne savez pas très bien comment l'annoncer à ce couple d'amis (vos cousins, ou votre collègue...) car ils ont perdu un bébé.
Votre embarras est légitime : vous êtes tout à votre joie, mais vous savez aussi que leur bébé est décédé. Vous vous dites peut-être que si vous partagez votre bonheur, cela risque de les blesser. À l'inverse, vous vous demandez peut-être si les tenir à l'écart est une bonne option. Pour éviter de les peiner avec l'annonce de votre grossesse ou de voir le lien s'effilocher entre vous, je vous propose 8 pistes. Pour parcourir les 8 conseils... |
12 cartes Postales prêtes à l'envoi |
L'entourage ne sait pas toujours quoi dire ou quoi faire face au deuil périnatal.
Alors pour vous aider à dépasser cette difficulté et vous manifester malgré tout, je vous propose une série de cartes postales prêtes à l'envoi. Il vous suffira de les imprimer et de les poster, ou simplement de les glisser dans un email. Avec, ou sans, petit mot d'accompagnement... Vous verrez ce qui sonnera juste pour vous. Pour en savoir plus et découvrir la série complète... |