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L’idée communément acceptée est que, dans ces moments-là, il n’y a pas grand-chose à faire. Face à la mort, les mots semblent vains. C'est comme si cela ne servait à rien d’essayer.
Résultat ? Beaucoup de proches sont paralysés et se retrouvent emmurés entre silence et impuissance, au moment même où les parents endeuillés ont le plus besoin de soutien. Triste paradoxe. Mais ce n’est pas forcément une fatalité. Pour préparer ce livre, j’ai parlé à de nombreux parents et chacun se souvenait d’au moins une, ou deux, ou même trois choses que leurs proches avaient faites ou dites, et qui les avaient réellement soutenus. Des choses qui les marquaient des années encore après. Mises bout à bout, toutes ces idées ont commencé à constituer un véritable réservoir. Comme des petits ruisseaux qui nourrissent et se jettent dans un même fleuve. Ou plutôt une mer. Ou peut-être même un océan d’amour. Car des choses à faire, il y en a. Beaucoup, et en tous genres. Au fil des pages, ces idées sont expliquées de façon détaillée, mais vous pouvez déjà les parcourir pour sentir ;
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Si vous voulez avoir un premier aperçu des possibilités, vous pouvez télécharger librement la liste des 130 idées recensées dans le livre.
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Certains parents ont apprécié de recevoir un repas, d’autres un livre, un coup de fil ou un bouquet de fleurs.
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Cécile, par exemple, est continuellement touchée par les mots que lui laissent ses amis sur son mur Facebook.
Christophe se souvient plus de vingt après des amis qui étaient présents aux funérailles, de ceux qui ont apporté un repas ou des livres. Donatienne s’est sentie profondément soulagée de pouvoir pleurer en toute liberté avec certaines personnes. Sara a pu intégrer son histoire en la racontant presque en boucle à certaines de ses amies. Violaine a été émue par la magnifique bougie que son amie Lisa lui a apportée. Thaïs aime quand on prononce les prénoms de ses bébés... Que ce soit du soutien pratique, émotionnel ou même spirituel, l’éventail des possibilités est très large. |